Retraite : certains enseignants concernés par une bonne nouvelle

Actualité publiée le 28/11/2023 à 09h29
Retraite : certains enseignants concernés par une bonne nouvelle

La promesse de reconnaître les droits à la retraite des enseignants pour les périodes de formation dans les années 1980 et 1990 prend enfin forme. Le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques a assuré à capital que le décret permettant d’inclure ces périodes de formation dans le calcul de la retraite sera officiellement adopté avant la fin de l’année.

Pour comprendre pourquoi près de 30 000 enseignants du premier et du second degré attendent ce décret, revenons à la création de l’allocation enseignement. En 1989, dans le but de stimuler les vocations, une aide financière était accordée aux étudiants en licence préparant le concours d’entrée à l’IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres). Pendant deux ans (l’année de préparation du concours et la première année d’études en cas de réussite au concours), les étudiants recevaient une rémunération, conditionnée par un engagement d’assiduité, oscillant entre 30 000 et 50 000 francs par an.

 

Encore des zones d’ombre

Le recteur de l’académie décidait du versement de l’allocation en tenant compte du mérite et des ressources financières. Pour attirer davantage les étudiants, cette allocation serait également prise en compte pour le calcul de la retraite. Cela pourrait aider à accumuler des trimestres supplémentaires et ainsi atteindre plus tôt l’âge du taux plein.
Pour que les droits à la retraite des 30 000 enseignants concernés soient clairement définis, il est nécessaire qu’un décret en Conseil d’État soit publié. Cependant, jusqu’à présent, ce décret n’a jamais été rendu public. Les enseignants étaient donc dans l’attente de savoir si la promesse faite serait effectivement tenue.

Bien que cela semble être le cas, l’incertitude persiste quant au nombre de trimestres qui seront accordés et aux justificatifs requis pour en bénéficier.