Déclaration des loyers 2025 : location vide ou meublée, micro ou réel ? Découvrez comment bien déclarer vos revenus locatifs et éviter les erreurs fiscales.
Propriétaire bailleur ? Vous avez encaissé des loyers en 2024 ? Alors la déclaration de vos revenus locatifs en 2025 va mériter toute votre attention. Car selon que vous louez un bien vide ou meublé, que vos recettes dépassent ou non 15 000 €, ou encore que vous optiez pour le micro-foncier ou le régime réel, les règles ne seront pas les mêmes.
Et les cases à cocher non plus. Pour éviter les impairs et optimiser votre déclaration d’impôts, suivez le guide.
Pas de panique, on reprend les bases. En France, les loyers perçus doivent être déclarés, mais le régime d’imposition dépend du type de location :
Dans les deux cas, deux régimes d’imposition sont possibles : un régime simplifié avec abattement forfaitaire, ou un régime réel avec déduction de charges réelles. Le choix peut avoir un impact direct sur ce que vous paierez (ou non) au fisc.
Si vous louez un bien vide et que vos revenus fonciers ne dépassent pas 15 000 € par an, vous êtes automatiquement au régime micro-foncier. Dans ce cas, il suffit de déclarer le montant brut des loyers, sans détail de charges. Le fisc appliquera un abattement forfaitaire de 30 % pour compenser vos frais.
Pratique, oui, mais attention : si vos charges réelles dépassent ces 30 %, vous risquez d’y perdre.
> En cas de doutes, contactez votre centre des impôts fonciers.
Le régime réel permet de déduire les dépenses réellement engagées pour vos biens : travaux, assurance, intérêts d’emprunt, frais de gestion… À condition de bien tout renseigner.
Ce régime est obligatoire au-delà de 15 000 € de loyers perçus dans l’année. Mais il peut aussi être choisi volontairement, même si vos loyers sont inférieurs. Dans ce cas, l’option vous engage pour 3 ans minimum.
Les formulaires à remplir :
Quand on opte pour le régime réel, tout l’intérêt réside dans la déduction des charges. Mais pas question de tout passer en pertes : seules les dépenses autorisées par l’administration sont retenues.
Les travaux d’agrandissement, de transformation d’un local non habitable, ou réalisés avant la vente d’un bien ne sont pas déductibles.
Il arrive qu’après avoir tout compté (travaux, frais, intérêts…), vos charges dépassent vos loyers perçus. Dans ce cas, un déficit foncier est constaté. Et il peut jouer en votre faveur.
Attention : ce dispositif n’est possible qu’en régime réel. Les déclarants au micro-foncier ne peuvent pas générer de déficit foncier, sauf s’ils en ont conservé des années précédentes.
Si vous louez un bien meublé, vous êtes imposé dans la catégorie des BIC. Deux options là aussi :
Le régime réel est souvent plus avantageux, mais il nécessite de tenir une comptabilité, souvent avec l’aide d’un expert-comptable.
Certaines locations ne sont pas imposables :
Attention à bien respecter les plafonds, sinon l’exonération saute.
Pour les biens particuliers ou détenus en société :
Enfin, en cas de doute, mieux vaut se faire accompagner ou utiliser les simulateurs mis à disposition par l’administration (ou un conseiller fiscal).